Page titre du journal de York Factory: de septembre 1714 α septembre 1715.
Les postes de la Compagnie de la baie d'Hudson tenaient tous un compte rendu dΘtaillΘ de chaque saison de traite. Ces registres permettent aux historiens de se faire une image de la traite des fourrures α cette Θpoque. Cette page titre du journal de York Factory pour l'annΘe de traite 1714-1715 nous apprend que James Knight Θtait gouverneur du poste. VΘtΘran septuagΘnaire de la traite, il disparut quelques annΘes plus tard α la tΩte d'une expΘdition partie α la recherche d'un passage du nord-ouest partant de la baie d'Hudson. Chaque poste tenait Θgalement un registre des opΘrations annuelles de traite. Le tableau suivant dresse le bilan de la traite α York pour l'annΘe 1714-1715.
Le bilan de cette annΘe en peaux de castor gras est de 21078
Comme le montre le tableau, chaque article de traite est ΘvaluΘ en peaux de castor; c'est la valeur en ½castors gras╗. C'est ainsi qu'en 1714-1715, deux peaux de loutres, de renard blanc ou de cerf Θquivalaient α une peau de castor gras; la dΘpouille d'orignal, de loup ou d'ours valait deux peaux de castor gras; et huit peaux de rat musquΘ Θquivalaient α une peau de castor gras. Le registre montre Θgalement le nombre d'acquisitions de chaque espΦce.
Beaucoup plus tard, la Compagnie mit en circulation des piΦces de monnaie fiduciaire en bois et en laiton dont la valeur commerciale correspondait α celle des peaux de castor gras, dits aussi ½plues╗ et que les AmΘrindiens pouvaient utiliser comme monnaie. Les chasseurs-fournisseurs se voyaient accorder un crΘdit les annΘes o∙ la rΘcolte de fourrures Θtait mauvaise ou lorsque les alΘas de la concurrence le justifiaient.
Source: Archives de la Compagnie de la baie d'Hudson (A-19)