Ni la richesse, ni la technologie, ni la sΘcuritΘ ne se retrouvaient α l'intΘrieur des logements d'ouvriers et des taudis. Un grand nombre de Canadiens vivaient au jour le jour dans de pareilles conditions. Ils retiraient peu de la richesse ou du progrΦs de la sociΘtΘ industrielle. Leurs revenus Θtaient souvent au-dessous du seuil de subsistance et leur sΘcuritΘ pratiquement inexistante. Ils ne retiraient pas plus de la technologie. Ce ½foyer╗ n'avait ni l'Θclairage, ni les installations Θlectriques de cuisine et de chauffage. Dans certaines villes, durant la crise, plus de la moitiΘ des foyers utilisaient un poΩle α bois pour se chauffer ou pour faire la cuisine. Nombre de maisons n'avaient ni ΘlectricitΘ, ni eau courante ni toilettes. Il n'y avait pas non plus beaucoup de possibilitΘs d'amΘlioration. En pΘriode de prospΘritΘ, on pouvait toujours espΘrer obtenir de la nourriture, un abri et des vΩtements inadΘquats; en temps de crise, mΩme pas cela.
Cette mΦre de six enfants s'est vu offrir son ½appartement╗ -- un magasin dΘsaffectΘ -- par la ville, parce qu'elle ne pouvait trouver d'autre endroit o∙ s'installer. Trois des enfants ont ΘtΘ placΘs dans une institution aprΦs Ωtre tombΘs malades α la suite de l'hiver qu'ils avaient passΘ dans le magasin sans chauffage. La mΦre ne payait aucun loyer, le magasin n'Θtant pas chauffΘ. Elle avait un petit lavabo incrustΘ de rouille et une toilette, mais pas de baignoire.
Source: Canada Wide Feature Service Ltd., MontrΘal
