La plupart des durs travaux de terrassement associÄs ê la construction de la citadelle d'Halifax et d'autres ouvrages de dÄfense dans la rÄgion Ätaient effectuÄs par les soldats britanniques ou par une main-d'oeuvre tout-venant composÄe essentiellement de jeunes ruraux ou de rÄcents immigrants. Par ailleurs, des centaines d'ouvriers britanniques qualifiÄs, notamment des maìons et des charpentiers, sont venus travailler dans les divers chantiers de dÄfense de la rÄgion. Parmi ces ouvriers, beaucoup ont dÄcidÄ de s'installer ê demeure dans les Maritimes, offrant leurs services aux hommes d'affaires ou aux entrepreneurs locaux, qui Ätaient soucieux d'exercer leurs activitÄs dans des immeubles plus permanents.
Prise vers 1874, cette photo montre un groupe de maìons Äcossais construisant un emplacement de canon ê Fort Clarence prÅs de Halifax. Souvent unis par des liens ethniques et religieux, et imprÄgnÄs des traditions de travail britanniques, les maìons ont rapidement crÄÄ une ╟aristocratie ouvriÅre╚ au sein de l'industrie du bëtiment ê Halifax. Leurs organisations fondÄes sur les efforts personnels ont jouÄ un rÖle primordial dans le renforcement de la respectabilitÄ de ╟l'honnÉte ouvrier╚. Par exemple, les Mechanics' Institutes, formule qu'ils avaient apportÄe de la mÅre-patrie, figuraient parmi les premiers moyens d'expression des aspirations de la classe ouvriÅre.
