Le travail dans les mines de charbon Θtait particuliΦrement dangereux. Pour subvenir α une existence plus ou moins prΘcaire, les mineurs travaillaient de longues heures au fond des tunnels souterrains. L'expΘrience qu'ils partageaient crΘait chez eux un sentiment de solidaritΘ qui Θtait propre α la rΘgion. Au fil des annΘes, les mineurs devaient s'accommoder des nombreux changements apportΘs au systΦme d'exploitation des mines. Leurs syndicats Θtaient les mieux organisΘs et les plus disciplinΘs de la rΘgion. L'individualitΘ et l'indΘpendance du mineur travaillant au front de taille contrastaient avec la coopΘration complexe imposΘe par l'acheminement du charbon vers la surface. Dans les grandes mines, qui pouvaient s'Θtendre sur une surface de vingt kilomΦtres carrΘs, les mineurs faisaient rarement l'objet d'une surveillance directe, mais ils Θtaient assujettis α toutes sortes de disciplines gestionnelles. La mΘcanisation -- notamment l'introduction de l'ΘlectricitΘ et des haveuses α air comprimΘ -- les a mis α l'Θpreuve en exigeant une coordination minutieuse de la part d'une Θquipe de gestion trΦs active. Au plus fort de son expansion, α la veille de la PremiΦre Guerre mondiale, l'industrie du charbonnage comptait plus de 12 000 ouvriers travaillant α l'extΘrieur et α l'intΘrieur des mines. Dans cette photo, un mineur abat un gεte houiller avec une haveuse α air comprimΘ, dans une mine de Cap-Breton. Pour plus d'informations α ce sujet, voir le volume 55 de l'Histoire du Canada en images, L'exploitation charbonniΦre en Nouvelle-╔cosse jusqu'en 1925.
Source: Beaton Institute, University College of Cape Breton