La vie dans un poste de la baie d'Hudson: York Factory.
Voici α quoi ressemblait en 1782 le poste de York Factory, situΘ α l'embouchure de la riviΦre Hayes, qui Θtait un Θtablissement typique des postes c⌠tiers de la Compagnie de la baie d'Hudson, et l'un des plus anciens et des plus importants. Les constructions en bois se dΘtΘrioraient rapidement dans le rude climat de la rΘgion subarctique, d'o∙ la nΘcessitΘ de frΘquentes reconstructions. Le poste consistait en une suite de bΓtiments fonctionnels: les appartements, les ateliers pour la fabrication et la rΘparation des objets, et les aires d'entreposage des marchandises de traite et des fourrures. Un appontement servait α dΘbarquer les marchandises des bateaux amarrΘs sur la riviΦre. La permanence de l'Θtablissement encouragea de nombreux Cris α s'Θtablir α proximitΘ des forts, surtout pour pratiquer la chasse. └ cause de leurs fonctions, ils furent par la suite appelΘs AmΘrindiens ½Homeguard╗. Les agents de poste (facteurs) choisissaient leurs Θpouses parmi ces bandes, resserrant ainsi les liens qui attachaient les AmΘrindiens homeguards au poste.
L'activitΘ du poste suivait un rythme saisonnier rΘglΘ sur le cycle des activitΘs de traite. Le printemps Θtait l'Θpoque de l'une des deux chasses α l'oie sauvage qui avait lieu avant l'arrivΘe des AmΘrindiens des ½hautes-terres╗, venus de l'intΘrieur avec leurs provisions de fourrures. Ces pelleteries jointes α celles qui avaient ΘtΘ obtenues des Homeguards au cours de l'hiver Θtaient emballΘes en prΘvision de l'arrivΘe annuelle du bateau de ravitaillement α la fin de l'ΘtΘ ou au dΘbut de l'automne. Les semaines mouvementΘes entourant l'arrivΘe et le dΘpart du bateau Θtaient suivies par la chasse α l'oie de l'automne. L'hiver donnait beaucoup de temps libre aux gens du poste, mais il arrivait que des problΦmes d'approvisionnement dans la rΘgion environnante rendissent la subsistance difficile.
Source: Collection John Ross Robertson, Metropolitan Toronto Library Board (2329)
