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Text File  |  1996-06-21  |  2KB  |  13 lines

  1. 70 000 hommes au service du CPR.  
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  3.      Les membres de l'Älite commerìante des Prairies savaient parfaitement bien que la clÄ du dÄveloppement de leurs collectivitÄs rÄsidait dans les moyens de transport, ce qui, avant la PremiÅre Guerre mondiale, voulait dire les chemins de fer. Si une ville Ätait le point de convergence de plusieurs voies secondaires ou si elle pouvait accueillir certaines installations des compagnies ferroviaires, elle pouvait alors attirer d'autres entreprises.
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  5.      Les compagnies de chemins de fer n'Äpargnaient parfois rien pour que tous soient bien conscients de leur importance. Ce dessin est paru en 1909, dans un dÄpliant de relations publiques intitulÄ Welfare Work: Canadian Pacific Railway, destinÄ ê faire connaötre les avantages de la compagnie pour la sociÄtÄ canadienne. Au premier plan, ê droite, on voit les chefs de train dans leurs uniformes impeccables et derriÅre eux, plus ê droite, les mÄcaniciens et les chauffeurs. ╦ gauche, boötes ê lunch en mains, vÉtus de leur salopette se tiennent les ouvriersÄquipes de rÄparation, employÄs d'entretien et de messagerie, etc.puis, derriÅre, les serre-freins. Les 70 000 employÄs du CPR semblent ici marcher au pas, comme la compagnie l'aurait voulu, idÄalement.
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  7.      ╦ voir ce seul dessin, il serait difficile d'imaginer que presque tous les travailleurs des chemins de fer s'Ätaient regroupÄs en diffÄrents syndicats, ce qui avait eu sur les collectivitÄs des rÄpercussions apprÄciables que l'Älite commerìante ne prisait guÅre. Puisque les travailleurs des chemins de fer Ätaient parmi les premiers des Prairies ê se syndiquer, ils aidaient souvent d'autres groupes ê fonder leurs syndicats et jetaient pour la classe ouvriÅre les bases de solides institutions. Forts de leur organisation, les employÄs des chemins de fer gagnaient souvent de meilleurs salaires que les autres travailleurs pour des emplois comparables, de sorte que leurs Ächelles salariales devenaient des normes que les employeurs jugeaient souvent trop ÄlevÄes. De plus, lorsque l'un des syndicats des chemins de fer frappait, toute la collectivitÄ subissait le ralentissement de l'activitÄ Äconomique qui s'ensuivait.
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  9.      Source:  BibliothÅque nationale du Canada
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