Les habitants de Petrolia eurent dÅs le dÄbut un vaste choix d'activitÄs mondaines. En 1869, la ville avait dÄjê sa fanfare, tradition qui se maintint presque sans interruption pendant prÅs d'un siÅcle. Dans les annÄes 1870, l'Oil Exchange Hall prÄsentait, les fins de semaine, des piÅces de thÄëtre en tournÄe. Puis, la ville fut bientÖt dotÄe d'une sociÄtÄ dramatique locale qui, ê partir de 1889, put profiter des installations du Victoria Hall. Les lecteurs formÅrent une sociÄtÄ littÄraire dans les annÄes 1870 et, en 1879, on assista ê la crÄation d'un institut de mÄcanique pourvu d'une bibliothÅque trÅs bien fournie, vouÄ ê la diffusion des connaissances techniques dont l'AmÄrique du Nord se trouvait envahie. Les ventes de charitÄ et les pique-niques ne manquaient pas de popularitÄ, mais l'une des originalitÄs du calendrier mondain de Petrolia Ätait ╟The Assembly╚, bal costumÄ qui se donnait quatre fois l'an au deuxiÅme Ätage du Victoria Hall, ê l'Opera House dÄbarrassÄe de ses siÅges pour l'occasion. La diapositive Ävoque l'une de ces soirÄes de gala.
Les sports d'Äquipe -- football, baseball et hockey -- ont toujours tenu une grande place et, en 1888, l'engouement pour la bicyclette amena la crÄation du premier club de cyclistes de Petrolia, bientÖt suivi de plusieurs autres. L'un des traits les plus caractÄristiques de la vie mondaine locale est apparu en 1882 avec la fondation, par un groupe d'hommes d'affaires, de la Greenwood Park Driving Association. Son terrain de 8,5 hectares, pourvu d'une excellente piste d'argile, fit de Petrolia un centre rÄgional important en ce qui concernait les courses, les Äpreuves sportives et les foires.
