D'une Θpaisseur qui varie ΘnormΘment, les couches de charbon s'Θtendent α des angles et α des profondeurs variΘs par rapport α la surface. Ces facteurs conditionnent le choix de la mΘthode de l'exploitation miniΦre. La ½mine α flanc de coteau╗ est utilisΘe lorsqu'on peut entrer directement dans la couche sur le plan horizontal ou montant. De telles mines sont peu nombreuses en Nouvelle-╔cosse, bien que les plus anciennes coupes faites par les Franτais aient ΘtΘ pratiquΘes directement dans les falaises prΦs de Port Morien. Plus commune α Cap-Breton, la mine exploitΘe par ½fendue╗ pΘnΦtre dans la couche soit α la surface ou en un point proche de la surface, et le charbon est remontΘ le long d'un plan habituellement inclinΘ α moins de 45 degrΘs. Lorsque le charbon n'affleure pas prΦs de la surface ou lorsque la nature du gεte rend l'exploitation de certaines parties plus profondes plus Θconomique, on creuse une mine α puits. Ce dernier type est celui que l'on rencontre le plus frΘquemment dans le comtΘ de Pictou.
Une autre technique d'exploitation qu'on n'a jamais trΦs largement utilisΘe en Nouvelle-╔cosse est la mine α ciel ouvert, ainsi appelΘe parce que la terre qui recouvre la couche est enlevΘe et que le charbon est exploitΘ directement en surface. Cette technique n'est possible que lorsque la couche se situe trΦs prΦs de la surface et elle n'est Θconomique que lorsque la couche est relativement Θpaisse. Bien que ce soit la mΘthode la plus Θconomique pour exploiter les mines elle est aussi celle qui nuit le plus α l'environnement.
Les couches de charbon de Nouvelle-╔cosse s'Θtendent gΘnΘralement profondΘment sous la surface et se superposent α diffΘrents niveaux. La proximitΘ de la c⌠te fait que souvent la plus grande partie des couches s'Θtend sous le fond de l'ocΘan. Les variations d'Θpaisseur et de pente peuvent Ωtre des facteurs dΘterminants pour la viabilitΘ sur le plan Θconomique d'une mine ou d'une couche particuliΦre, et une Θtude prΘliminaire co√teuse a toujours ΘtΘ nΘcessaire avant d'investir dans d'importants travaux de surface. Le grand nombre des compagnies qui ont tout perdu en se risquant α exploiter un gisement dont la rentabilitΘ n'avait pas ΘtΘ dΘmontrΘe tΘmoigne de la folie d'investir sans avoir fait au prΘalable des travaux de prospection sΘrieux.
