Cette gravure satirique du XVIIIe siΦcle montre deux agents de recrutement qui viennent de convaincre trois nigauds ΘbouriffΘs qu'il y a de l'avenir dans l'armΘe britannique. De toute Θvidence, il faudra soumettre ces trois-lα α des exercices intensifs pour leur redonner une forme physique acceptable. On estime qu'au milieu du XIXe siΦcle, les deux tiers des hommes qui s'engageaient dans l'armΘe Θtaient des ouvriers en ch⌠mage, qu'un dixiΦme des recrues croyaient que la vie militaire serait de la rigolade et qu'un autre dixiΦme avaient des ennuis avec la loi ou n'Θtaient bons α rien d'autre. Les autres avaient toutes sortes de raisons de s'engager: certains le faisaient par ambition, d'autres voulaient simplement quitter le foyer. Les ambitieux Θtaient trΦs vite dΘsillusionnΘs car il Θtait pratiquement impossible au simple soldat de monter de grade et de devenir officier et ceux, trΦs rares, qui y arrivaient devenaient des parias, car leurs anciens compagnons les repoussaient autant que leurs nouveaux collΦgues officiers.
