On en sait gΘnΘralement plus long sur les riches que sur les pauvres. Chose certaine toutefois, des centaines de dΘbardeurs menaient une vie exceptionnellement dure. Le travail Θtait pΘnible, malpropre et irrΘgulier; les salaires Θtaient bas et les heures longues. Le ch⌠mage sΘvissait frΘquemment, surtout l'hiver. Ceux qui avaient du travail n'avaient pas la vie facile: ils Θtaient soumis aux embruns qui gelaient leurs vΩtements et ils devaient faire face au vent qui les pΘnΘtrait jusqu'aux os. Le samedi soir, les ouvriers recevaient leur salaire et, sur le chemin du retour α la maison, ils s'arrΩtaient dans les magasins encore ouverts malgrΘ l'heure tardive pour acheter leur nourriture pour la fin de semaine.
Les maisons o∙ habitaient les pauvres ont ΘtΘ dΘmolies, mais cette excellente photographie de la rue Duke nous montre quelques-uns des bΓtiments dΘlabrΘs qu'on leur rΘservait. Remarquez la meule de foin α droite et la courbure dans la structure de la maison α gauche. De telles conditions de vie engendraient des maladies, des malaises sociaux et perpΘtuaient le cycle de la pauvretΘ dans lequel Θtaient entraεnΘs les dΘfavorisΘs de la ville. Au bout de la rue, on voit le port et la poissonnerie.