Le commerce maritime, et particuliΦrement le commerce colonial, Θtait une grande source d'enrichissement. Dans les ports de France, comme Nantes, La Rochelle ou Bordeaux, les marchands prΘparaient des cargaisons de marchandises manufacturΘes α destination des diverses colonies et, en retour, les navires ramenaient des produits coloniaux. Les produits tropicaux ou semi-tropicaux, comme le sucre, l'indigo, le tabac et plus tard le coton, Θtaient les plus profitables. C'est pourquoi les marchands franτais s'intΘressΦrent surtout au commerce des Antilles et beaucoup moins α celui du Canada, car ce pays ne pouvait rien leur offrir qui n'existait pas dΘjα en France, sauf la fourrure. Mais celle-ci n'Θtait pas un produit de grande consommation, comme le sucre par exemple. Cette gravure est tirΘe de l'ouvrage de Jacques Savary, paru en 1675, et intitulΘ Le parfait nΘgociant, sorte de manuel contenant tout ce qu'il fallait savoir pour faire commerce α cette Θpoque: tenue de livres, opΘrations de change et de crΘdit, renseignements sur les marchΘs, etc. Plusieurs importateurs Θtablis au Canada possΘdaient ce livre dans leur bibliothΦque.