L'adoption du cheval permit aux AmΘrindiens de voyager dans les Plaines et d'en exploiter les ressources plus facilement. Cependant, α cause des rencontres plus frΘquentes avec des Θtrangers hostiles, les occasions de guerre Θtaient plus nombreuses. Cette aquarelle, rehaussΘe de touches de gouache, de l'artiste amΘricain Alfred John Miller (1810-1871), fait revivre l'intensitΘ de ces luttes. Miller dΘcrit la remarquable habiletΘ du cavalier amΘrindien.
Lorsque lui et son ennemi s'affrontent α cheval, l'animal qu'il monte devient son bouclier. Les yeux rivΘs sur le flΦche ennemie, comme ceux d'un aigle sur sa proie, il s'agrippe au cou de son cheval et, au besoin, avec la rapiditΘ de l'Θclair, il se renverse du c⌠tΘ opposΘ α l'adversaire. Ainsi il n'expose qu'une partie de son bras et de sa jambe; quelquefois, il ne tient que par le talon alors que le cheval galope. Dans cette position, il dΘcoche des flΦches sous le cou de sa bΩte et se remet en selle dΦs qu'il le dΘsire. Il va sans dire que cette prouesse n'est possible qu'aprΦs un long entraεnement; il arrive quelquefois qu'un cou cassΘ soit le rΘsultat d'un premier essai, en ce genre d'acrobatie.