En plus de vivre dans des conditions nettement diffΘrentes, les riches et les pauvres de la ville ½industrielle╗ habitaient gΘnΘralement loin les uns des autres. Un groupe voyait rarement les conditions dans lesquelles vivait l'autre. Ils se rencontraient seulement dans le cadre de leur travail quotidien dans les entreprises et les manufactures du coeur de la ville. Mais le plus grand paradoxe de la ville ½industrielle╗ Θtait la pΘnΘtration de la technologie -- souvent source de richesse -- dans tous les secteurs de la sociΘtΘ. Les produits d'un monde ΘvoluΘ que l'on voit ici -- le train α vapeur, les Θgouts (remarquez la bouche d'Θgout), les rues pavΘes et l'ΘlectricitΘ (remarquez le rΘverbΦre et les fils Θlectriques) -- Θtaient accolΘs α une sociΘtΘ de logements d'ouvriers et coexistaient avec la pauvretΘ. Les orphelins de la rue vivaient dans deux mondes α la fois, celui de conditions sociales archa∩ques et celui du progrΦs industriel et technologique. Leur problΦme Θtait qu'ils ne contr⌠laient ni l'un ni l'autre.
Source: Canada Wide Feature Service Ltd., MontrΘal
