La formation des maεtres; les Θcoles modΦles et les Θcoles normales.
└ partir du moment o∙ les Θcoles gratuites commencΦrent α se rΘpandre, vers le milieu du siΦcle, on se prΘoccupa davantage de la qualitΘ du corps enseignant. Comment pourrait-on apporter les amΘliorations promises par les promoteurs de la rΘforme sans maεtres formΘs? Les provinces ont donc mis sur pied des institutions spΘciales, les Θcoles normales et les Θcoles modΦles, o∙ on enseignait aux candidats les matiΦres, les techniques et les valeurs approuvΘes par les dΘpartements de l'Θducation. La formation dans une de ces institutions et l'obtention d'un dipl⌠me officiel visaient Θgalement α hausser le statut social de l'enseignant. Les Θcoles modΦles dispensaient gΘnΘralement un cours de deux ou trois mois prΘparant les maεtres destinΘs aux rΘgions rurales α l'obtention d'un certificat de troisiΦme classe, tandis que les Θcoles normales offraient un cours plus prestigieux et plus long. Les Θcoles normales ont admis les femmes presque dΦs les premiΦres annΘes, mais une stricte sΘgrΘgation des sexes y rΘgnait. La premiΦre femme α frΘquenter l'Θcole de formation des maεtres du Nouveau-Brunswick devait porter un voile, arriver en classe dix minutes α l'avance et quitter cinq minutes avant la fin de la leτon. Les ΘlΦves des deux sexes Θtaient expulsΘs de la premiΦre Θcole normale de Toronto s'ils avaient parlΘ α des confrΦres du sexe opposΘ. En dΘpit de ces rΦglements, on critiquait sΘrieusement les premiΦres Θcoles normales et modΦles. Les critiques se plaignaient des nouveaux Θtablissements, affirmant que les grandes Θcoles nouvelles et les Θcoles de formation Θtaient des palais co√teux qui ne valaient pas grand chose pour les enfants et constituaient un fardeau pour les contribuables.
Source: Historical Collection, Toronto Board of Education
