Comme par le passÄ, les filles devenaient domestiques relativement jeunes. Mais des employeurs se plaignaient que de moins en moins de jeunes femmes voulaient effectuer ce genre de travail. Des organismes de charitÄ furent donc formÄs pour aider des garìons et des filles de condition pauvre ê Ämigrer au Canada et pour les placer dans des maisons en ville ou dans des fermes qui avaient besoin de bras. En gÄnÄral, cependant, en dÄpit du grand nombre de filles qui continuaient ê occuper un emploi de domestique de faìon temporaire avant de se marier, cette occupation semblait de moins en moins en vogue. Elle Ätait manifestement moins populaire que les nouveaux emplois qui s'offraient de plus en plus aux filles dans les ateliers, les bureaux et les usines, vers la fin du siÅcle. Le travail de domestique demandait de longues heures, Ätait peu rÄtribuÄ et laissait peu de loisirs aprÅs les heures de travail. Dans les mÄnages o¥ le fossÄ entre la famille et le serviteur Ätait profond, les domestiques Ätaient souvent seuls. En gÄnÄral, avec l'augmentation de la frÄquentation scolaire, au long du dix-neuviÅme siÅcle, en particulier chez les filles plus ëgÄes, il semble y avoir eu de moins en moins de domestiques. PhotographiÄes ê l'ÄtÄ 1905, ces filles nettoient le pas d'une porte ê Toronto.
