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Text File  |  1994-01-04  |  2KB  |  9 lines

  1. Le milieu urbain et l'enfant.  
  2.  
  3.      Si un bon nombre de Canadiens relativement riches continuaient de vouloir pour leurs enfants une Θducation avancΘe et de haute qualitΘ, l'attitude manifestΘe α l'Θgard des enfants des pauvres Θtait bien diffΘrente. Les rΘformateurs se plaignaient que, en particulier dans les centres urbains, de nombreux enfants n'allaient pas du tout α l'Θcole, ou seulement de faτon irrΘguliΦre. Cette situation se perpΘtua en dΘpit du fait qu'un des principaux objectifs du mouvement en faveur de l'Θcole gratuite Θtait la scolarisation des pauvres. Certains enfants trouvaient que les leτons n'Θtaient pas assez pratiques; d'autres furent expulsΘs ou exclus de l'Θcole pour diverses raisons. Bon nombre d'entre eux, toutefois, Θtaient tout simplement obligΘs de travailler. La pauvretΘ, la maladie, l'intempΘrance, la nΘgligence, ou le dΘcΦs des parents en forτa beaucoup α travailler dans les usines, les ateliers ou les rues pour gagner leur vie. Il Θtait courant pour les enfants α la fin du dix-neuviΦme siΦcle de vendre les journaux dans les rues. T⌠t le matin, des garτons et des filles annonτaient α grands cris les journaux de la presse populaire, et ce jusque tard le soir. Le travail des enfants Θtait chose courante et Θtait gΘnΘralement acceptΘ dans la sociΘtΘ prΘ-industrielle, mais il se faisait habituellement dans le cadre du foyer.
  4.  
  5.      Les rΘformateurs du dix-neuviΦme siΦcle craignaient que les enfants travaillant dans la rue ou dans les usines succombent aux nombreuses tentations et vices de la ville. Selon eux, le crime, le jeu, la boisson et la prostitution les attiraient souvent. Une solution Θtait d'essayer de rendre l'Θcole obligatoire. Les provinces ont acceptΘ des lois sur l'obligation de frΘquenter l'Θcole et, vers la fin du siΦcle, de nombreuses villes engageaient des personnes chargΘes de s'occuper des ΘlΦves qui faisaient l'Θcole buissonniΦre. Dans la derniΦre partie du siΦcle, des lois furent Θgalement adoptΘes pour empΩcher les propriΘtaires d'usines, d'ateliers ou de mines d'engager des enfants considΘrΘs trop jeunes pour travailler, ou de s'assurer qu'ils avaient reτu une certaine instruction avant de travailler. Dans certaines villes, des philanthropes fondaient des foyers pour les crieurs de journaux, o∙ ceux-ci pouvaient obtenir un logement bon marchΘ, mais s√r, de faτon temporaire ou permanente.
  6.  
  7.          Source:   Archives provinciales de l'Ontario 
  8.  
  9.