On fabriquait toutes sortes de produits pour l'Äcole et pour les Äcoliers, et on les annonìait dans les revues d'Äducation. On encourageait les commissaires d'Äcoles ê acheter les modÅles les plus nouveaux de mobilier, de mÉme que les tableaux et l'Äquipement scientifique les plus avancÄs. Les enseignants et les Äducateurs Ätaient incitÄs ê trouver de nouveaux manuels et cartes gÄographiques. Il y avait mÉme une place accordÄe dans la publicitÄ touchant l'Äducation aux pilules en cas de maux d'estomac, aux chapeaux, manteaux et accessoires pour se protÄger de la pluie, pendant la longue marche jusqu'ê l'Äcole. L'Äducation devenait une affaire et l'innovation continuelle favorisait sa croissance. Les commissions scolaires, les enseignants, les parents et les ÄlÅves Ätaient de plus en plus incitÄs ê consommer, non seulement des connaissances, mais aussi les nouveaux produits spÄciaux conìus pour leur permettre de se perfectionner ou pour amÄliorer le milieu scolaire. La consommation Ätait manifestement une des valeurs latentes de l'Äcole dans la sociÄtÄ industrielle et capitaliste en voie de dÄveloppement. On retrouve donc cette rÄclame publicitaire, en 1905, dans le rapport de la Nova Scotia Educational Association: ╟Les gens instruits achÅtent les meilleurs produits╚. Nous voyons ici quelques-uns des produits utilisÄs dans la salle de classe: ardoises, stylos, encriers et cahiers de notes.
Source: MusÄe national de l'Homme, MusÄes nationaux du Canada