Salle d'un h⌠pital de MontrΘal, l'H⌠tel-Dieu; anonyme, vers 1700.
Ce tableau primitif illustre la vocation religieuse des soeurs infirmiΦres. L'Θtablissement remonte aux premiers jours de l'arrivΘe des missionnaires α MontrΘal et, tout comme l'H⌠tel-Dieu de QuΘbec, il a ΘtΘ fondΘ par des membres riches et pieux de la noblesse franτaise. Ainsi, les Canadiens ont pu recevoir des services dont, autrement, ils n'auraient pu bΘnΘficier. Seuls ceux qui en avaient les moyens devaient payer pour les soins reτus α l'h⌠pital. Les mΘdecins et les chirurgiens recevaient un salaire annuel pour les traitements donnΘs aux patients soignΘs par charitΘ. En plus des H⌠tels-Dieu, il existait aussi des h⌠pitaux, ou hospices, dont le clergΘ formait Θgalement le personnel et o∙ l'on s'occupait des personnes ΓgΘes ou handicapΘes, des orphelins et des pauvres qui n'avaient pas de famille pour leur venir en aide. Le gouvernement octroyait des subsides α ces Θtablissements et surveillait de prΦs leur fonctionnement. En fait, la Nouvelle-France Θtait un ╔tat paternaliste bien organisΘ.
