En Nouvelle-France, comme partout ailleurs, les lampes ê huile de baleine ou de phoque, et les chandelles, reprÄsentaient les seuls moyens de s'Äclairer. Pour aller dehors, on se servait d'une lanterne-tempÉte. ╦ l'intÄrieur, on se servait surtout de chandelles, qui donnaient une lumiÅre douce et flatteuse. Pour Äclairer une grande piÅce ou une Äglise, on utilisait des lustres faits de bois sculptÄ ou tournÄ ou, parfois, de fer forgÄ. Ils pouvaient compter jusqu'ê 36 chandelles. Souvent, c'Ätaient de vÄritables oeuvres d'art dont le prix pouvait atteindre 100 livres ou plus. Ils Ätaient souvent suspendus ê l'aide d'un dispositif ê poulie permettant de les faire descendre et remonter pour remplacer les chandelles. Ces derniÅres Ätant assez co₧teuses, les gens tiraient le meilleur parti possible de la lumiÅre du jour. Ils se levaient ê l'aube et se couchaient habituellement vers 9 h, sauf lorsqu'ils se divertissaient. La journÄe normale de travail s'Ätendait de l'aube au crÄpuscule.
Source: MusÄe national de l'Homme, MusÄes nationaux du Canada
