Pendant ce temps, l'industrie et le commerce canadiens, qui savent profiter rapidement de la popularitΘ du contingent, s'abritent sous le couvert de raisons militaires pour vendre n'importe quoi, des diamants aux ½pilules roses pour personnes pΓles╗ du Dr Williams, instaurant une forme de petit mercantilisme. Les compagnies d'assurances prospΦrent, garantissant parfois la vie du mΩme homme trois fois, n'accordant d'indemnitΘ qu'en cas de mort au front ou de blessures reτues au combat. Les commerτants vendent autant que pendant la pΘriode des fΩtes du fait que les organismes publics, les organisations bΘnΘvoles, les amis et les parents de soldats continuent α leur envoyer d'importantes quantitΘs de marchandises, souvent sans valeur.
Ces plaques commΘmoratives ont sans doute ΘtΘ fabriquΘes en Grande-Bretagne et furent vendues α travers le Canada. Celles-ci sont tirΘes de la collection du MusΘe national de l'Homme. La plaque de droite reprΘsente Lord Kitchener, surnommΘ ½The Sirdar╗, ce commandant en chef des troupes Θgyptiennes. On remarque dans le haut Lord Roberts et, α gauche et α droite, soldats et matelots surnommΘs ½Soldats de la Reine╗. Sur la deuxiΦme plaque apparaεt Sir Redvers Buller, commandant en chef des troupes en Afrique du Sud.
L'enveloppe venant des Archives provinciales de la Nouvelle-╔cosse a sans doute ΘtΘ mise en vente dans le but de favoriser l'esprit de patriotism; celle-ci fut imprimΘe avec les paroles de la chanson ½Soldiers of the Queen╗.
Source: MusΘe national de l'Homme, MusΘes nationaux du Canada
