½Une ferme dans les bois prΦs de Chatham╗ P.J. Bainbrigge.
Tous les immigrants ne sont pas des dΘfricheurs. Beaucoup s'embauchent dans les villes et villages ou trouvent du travail comme b√cherons. La construction de canaux (1830-40) et celle de chemins de fer (dans les annΘes 50) procure des emplois α un grand nombre. Des milliers d'Θmigrants, cependant, mΦnent l'existence de la vie solitaire des pionniers. Beaucoup abandonnent et se fraient un chemin vers les villes et les villages, ou encore passent la frontiΦre des ╔tats-Unis. MalgrΘ tout, un nombre incalculable de pionniers Θcrivent α leurs parents et amis en Angleterre, en Irlande et en ╔cosse, des lettres du style de celle de William Miller en 1820: ½ Dites α mes frΦres Robert, James et Andrew que j'aimerais qu'ils viennent...dites α Robert A., α sa mΦre et α ses soeurs qu'il y a des fermes α acheter...tout ce que je peux dire encore, c'est que jamais je n'aurais pensΘ trouver un tel pays et que je regrette de n'Ωtre pas venu quelques annΘes plus t⌠t╗.