Les sceaux de la Compagnie de la baie d'Hudson, vers 1680.
Au XVIIe siÅcle, il Ätait d'usage dans le monde des affaires de voir se constituer de grosses compagnies dÄtenant un monopole commercial. Des entrepreneurs fortunÄs qui avaient des relations personnelles ê la Cour d'Angleterre cherchÅrent ê obtenir un tel monopole dans la rÄgion de la baie d'Hudson. L'entreprise Ätait fondÄe sur le concept d'une pÄnÄtration au nord par voie maritime. Des Groseilliers et Radisson, qui avaient avancÄ cette idÄe, furent engagÄs pour accompagner l'expÄdition menÄe en 1668 ê la baie James. Le navire de Radisson dut rebrousser chemin, mais le Nonsuch, ê bord duquel se trouvait Des Groseilliers, passa l'hiver ê la riviÅre Rupert, ê la baie James, et retourna en Angleterre l'annÄe suivante avec un chargement de fourrures. Ces modestes dÄbuts amenÅrent dix-huit souscripteurs ê constituer en 1670 la ╟Governor and Company of Adventurers of England trading into Hudson's Bay╚. Une charte royale accorda ê la nouvelle compagnie des armoiries (en encart) ainsi que de larges droits territoriaux et pouvoirs administratifs. DÅs ses dÄbuts, la Compagnie de la baie d'Hudson eut une structure hiÄrarchique et fut dirigÄe de prÅs ê partir de Londres. Les sceaux d'argent, sur lesquels on trouve les armoiries et la devise de la compagnie, Pro pelle cutem (c'est pour avoir le duvet que l'on se procure la peau), Ätaient imprimÄs dans de la cire, ce qui donnait une sanction officielle aux ordres envoyÄs aux postes de traite.
