Dans une lettre aux Θditeurs Brietkopf et Hartel, son frΦre Johann Beethoven Θcrit : "Vous avez s√rement d√ entendre dΘjα, que mon frΦre a ΘtΘ engagΘ par le ThΘΓtre Wiederer, pour Θcrire un opΘra, prendre la responsabilitΘ de l'orchestre et de le diriger au besoin". L'opΘra doit s'inspirer du libretto de Schikaneder.
Comme Beethoven est encore trΦs occupΘ α sa "Symphonie HΘro∩que", l'opΘra doit attendre encore deux ans avant de voir le jour dans sa premiΦre version.
Il est tout α fait important de noter que la rΘputation et la renommΘe de Beethoven se sont rΘpandues dans toutes les plus grandes capitales d'Europe. Bien que ce soit lα son premier opΘra, son nom seul garantit des salles combles.
@5 Avril) : Concerto Pour Piano & Oratorio@2
Ce jour marque la premiΦre reprΘsentation de l'oratorio de Beethoven, "Le Christ sur le Mont des Oliviers" ("Christus am Oelberge") pour trois voix solistes, choeur et orchestre, Op.85. Beethoven reconnaεt l'avoir Θcrit dans le court intervalles des quelques semaines qui prΘcΦdent la reprΘsentation. Le concert comprend ses PremiΦre et DeuxiΦme Symphonies, ainsi que son Concerto pour piano en Do Mineur.
C'est par les mΘmoires de Seyfried que nous apprenons ce qui se passe rΘellement α ce concert. "Pour le Concerto, il m'a demandΘ de tourner les pages pour lui; mais, mon Dieu, c'Θtais plus facile α dire qu'α faire. Je ne pouvais rien voir que des pages vides, parsemΘes τα et lα de hiΘroglyphes, car il jouait pratiquement toute la partie du soliste de mΘmoire, du fait que souvent, il n'avait pas le temps de tout Θcrire sur papier. Il me jetait des coups d'oeil en secret, chaque fois que je devais tourner les pages, et mon angoisse l'amusait grandement."
@Beethoven Reτoit Un Nouveau Piano Erard@2
Durant l'ΘtΘ 1803, Beethoven reτoit un nouveau piano Erard, cadeau du fameux fabricant d'instruments franτais. GrΓce α ce grand piano nouvellement acquis, Beethoven peut avoir la joie d'exploiter les notes plus ΘlevΘes du clavier plus Θtendu, pour la premiΦre fois dans ses sonates. Ceci se reflΦte clairement dans sa Sonate pour Piano No.21 (Op.53); qu'il achΦve un an plus tard, et qu'il dΘdie α son ami et bienfaiteur, le Comte Ferdinand von Waldstein.
