\paperw4260 \margr0\margl0 \plain \fs20 \f1 Les artistes Θgyptiens manifestΦrent trΦs t⌠t une sensibilitΘ particuliΦre aux formes et aux couleurs de la nature.\par
Dans cette pe
inture, lÆutilisation abondante du vert et du bleu Θvoque immΘdiatement un milieu aquatique. Sur les bords dÆun marais, reprΘsentΘ par une simple tache de bleu, parmi des plantes de papyrus, diffΘrents types dÆoiseaux prennent leur envol.\par
Ils ont sa
ns doute ΘtΘ effrayΘs par les chasseurs : en effet, la chasse aux oiseaux au moyen de filets et de cages Θtait un des sports favoris des Egyptiens.\par
On peut relever dans cette peinture un go√t certain de la description par la faτon de reproduire dans
le dΘtail les diffΘrentes variΘtΘs dÆanimaux et de plantes.\par
Une analyse attentive rΘvΦle ainsi des dΘtails rΘalistes : lÆoiseau jaune au bec grand ouvert [\i α gauche\i0 ] semble donner lÆalarme ; dÆautres sont occupΘs α nourrir leurs petits qui les a
ttendent dans leur nid [\i oiseau bleu α droite, oiseau α aigrette α gauche\i0 ], tandis quÆau centre un faucon est en train de couver.\par
De faτon surprenante, un chien [\i α gauche\i0 ] et une belette [\i au centre\i0 ] dΘbouchent parmi les feuilles
de papyrus. LÆimpression quÆils marchent sur les tiges de papyrus sÆexplique par le fait que les Egyptiens ignoraient les lois de la perspective : il faut donc projeter ces images en profondeur et les imaginer marchant au bord du marais.