Carte des colonies de peuplement dans les deux Canadas, en Nouvelle-╔cosse, au Nouveau-Brunswick et dans l'εle du Prince-╔douard, jusqu'α 1860.
Si les Θtudiants examinent une carte topographique ou une carte agricole des rΘgions centrales et orientales du Canada et s'ils la comparent α cette carte-ci, ils verront que les colons arrivΘs aprΦs 1815 poussent vers le Haut-Canada et non vers l'Est, o∙ toutes les rΘgions intΘressantes sont dΘjα occupΘes. Des ╔cossais venus des Highlands se sont Θtablis sur l'εle du Cap-Breton, dans les rΘgions de Sydney et d'Inverness; en Nouvelle-╔cosse, dans les rΘgions d'Antigonish et Pictou; en de nombreux endroits de l'εle du Prince-╔douard; et, au Nouveau-Brunswick, dans la vallΘe du Miramichi. Depuis longtemps, les rΘgions de Colchester, la vallΘe d'Annapolis et la c⌠te ouest de la Nouvelle-╔cosse, ainsi que la rΘgion de Sackville, au Nouveau-Brunswick, sont le fief des descendants des colons de Nouvelle-Angleterre. En 1815, la communautΘ allemande de Lunenburg avait plus de soixante ans d'existence. Les loyalistes se sont installΘs dans la vallΘe de la riviΦre Saint-Jean ou dans les vallΘes entre Saint-Jean et Moncton, au Nouveau-Brunswick, ainsi que dans les Cantons de l'Est, au Bas-Canada. Les Canadiens franτais possΦdent presque toutes les meilleures terres des rives du Saint-Laurent et de la GaspΘsie. Les autres terres du Bas-Canada, de la Nouvelle-╔cosse et du Nouveau-Brunswick attirent trΦs peu d'immigrants britanniques α comparer aux zones fertiles du Haut- Canada, o∙ ils font oeuvre de pionniers au dΘbut du dix-neuviΦme siΦcle. Si les Θtudiants tracent les limites mΘridionales du Bouclier canadien, ils verront que vers 1860, c'est chose faite: la plupart des terres arables du Haut-Canada sont dΘfrichΘes.
