L'artiste a reprΘsentΘ cet ΘvΘnement imaginaire d'il y a 5 000 ans sur la base de dΘcouvertes archΘologiques. Dans le golfe du Saint-Laurent et dans les environs, des petits poissons appelΘs capelans frayent par millions sur les plages au dΘbut de l'ΘtΘ. Un trΦs grand nombre y restent ΘchouΘs. Une pareille ressource alimentaire, si facilement accessible, ne pouvait Ωtre nΘgligΘe par les populations maritimiennes de l'Archa∩que et, en fait, les principaux sites archΘologiques maritimiens de l'Archa∩que sont souvent situΘs α c⌠tΘ de telles plages. Et au moment de cette concentration Θnorme de capelans, d'autres prΘdateurs tels que la morue, le saumon, le phoque gris et mΩme la baleine devaient s'approcher de ces lieux et donc reprΘsenter un autre attrait pour les humains. Le capelan sΘchΘ au soleil ou fumΘ Θtait peut-Ωtre Θgalement entreposΘ pour Ωtre utilisΘ lorsque les autres aliments Θtaient rares; il peut fort bien avoir constituΘ une des bases de l'alimentation chez les Maritimiens de l'Archa∩que. Comme le poisson est entiΦrement consommΘ, rien, dans les sites archΘologiques, n'atteste son utilisation. Telles sont les limites de l'archΘologie.
Source: MusΘe canadien des civilisations, MusΘes nationaux du Canada; Office national du film du Canada
