Au dΘbut du dix-neuviΦme siΦcle, les Mechanics' Institutes ont ΘmergΘ en Grande-Bretagne comme l'un des moyens de stimuler l'Θducation personnelle des ½travailleurs honnΩtes╗. Par la suite et jusqu'α la fin du siΦcle, ils ont servi de rΘseau de communication aux travailleurs qualifiΘs. └ Halifax et α Saint John, ces Θtablissements avaient pour objectif de donner aux travailleurs l'occasion de se rencontrer et de ½contribuer mutuellement α leur perfectionnement╗; α cette fin, ils organisaient des confΘrences instructives donnΘes par les membres de la bourgeoisie et mettaient α la disposition des travailleurs une salle de lecture et une bibliothΦque dont les ouvrages pouvaient Ωtre empruntΘs. Soucieux de sensibiliser les corps de mΘtiers α la sobriΘtΘ et α l'esprit d'Θconomie de la bourgeoisie, les gouvernements subventionnaient parfois la construction et le fonctionnement des Mechanics' Institutes. En prΘconisant ½les connaissances utiles╗ comme un antidote contre les contraintes de la sociΘtΘ coloniale, les ½Institutes╗ contribuaient α la conscientisation de la sociΘtΘ de l'AmΘrique du Nord britannique et aux larges mouvements littΘraires et culturels que cette sociΘtΘ a connus au milieu du dix-neuviΦme siΦcle. L'½Institute╗ de Saint John, un bel exemple du style architectural de la Renaissance, a continuΘ longtemps α servir de lieu de rΘunion publique aprΦs avoir cessΘ de fonctionner comme un Θtablissement rΘservΘ aux travailleurs.
Source: MusΘe du Nouveau-Brunswick (C.P.F. 000196-2)