Durant la pÄriode prÄindustrielle, les Maritimes Ätaient caractÄrisÄes par trois rÄgions distinctes dÄlimitÄes par des lignes cÖtiÅres: la cÖte atlantique de la Nouvelle-âcosse, centrÄe sur Halifax en tant que mÄtropole; un arriÅre-pays dont le point focal Ätait la ville de Saint John et gui Ätait composÄ de la vallÄe de la riviÅre Saint-Jean et des cÖtes de la baie de Fundy en Nouvelle-âcosse et au Nouveau-Brunswick; les rives du golfe du Saint-Laurent, qui comprenaient l'δle-du-Prince-âdouard et certaines parties de la Nouvelle-âcosse et du Nouveau-Brunswick. Une quatriÅme zone, qui a pris forme ê l'Äpoque de la ConfÄdÄration, devait jouir d'une plus grande importance ê l'occasion de l'industrialisation. Elle devait Étre dÄlimitÄe par le chemin de fer intercolonial reliant Sydney ê Pictou et ê Moncton, puis continuant vers MontrÄal.
Le rÄseau ferroviaire terminÄ durant la pÄriode prÄcÄdant la PremiÅre Guerre mondiale a modifiÄ un grand nombre de ces orientations traditionnelles maritimes et transformÄ l'environnement o¥ vivait la main-d'oeuvre. Halifax et Saint John servaient de terminaux ê l'Intercolonial (indiquÄ en rouge sur la carte) et au Pacifique canadien (trait vert) respectivement. Ces compagnies se disputaient le statut de rÄseau principal des Maritimes et de premier port hivernal du Canada. De plus petites voies assuraient la liaison des grandes agglomÄrations avec l'arriÅre-pays: la ligne du littoral sud reliant Halifax et Yarmouth ainsi que le Transcontinental national qui coupait le Nouveau-Brunswick ê la fin du siÅcle. Toutes ces voies sauf celles du Pacifique canadien furent rattachÄes aprÅs la guerre au Chemin de fer canadien national, possÄdÄ et exploitÄ par le secteur public. La voie du Grand Tronc entre MontrÄal et Portland (Maine) y fut Ägalement jointe.
