La rΘgion de la RiviΦre-Rouge demeura une importante source de denrΘes pour la traite des fourrures, mais, au cours des annΘes 1820 et 1830 son Θconomie ne dΘpassa pas l'agriculture de subsistance. Au nom de la Compagnie de la baie d'Hudson, Simpson lanτa de nombreuses entreprises diverses et apporta diverses amΘliorations pour tenter de rentabiliser la colonie. Il Θtablit une ferme expΘrimentale, importa des moutons des ╔tats-Unis, fit construire des moulins α vent pour moudre le grain et crΘa mΩme une sociΘtΘ d'exploitation de la laine de bison qui ne connut pas de lendemain. La population croissait lentement, et sa composition reflΘtait le mΘlange des ΘlΘments introduits par la traite des fourrures et la colonie de Selkirk. Les MΘtis francophones et catholiques formaient le groupe le plus important. Venaient ensuite les Anglais de la baie d'Hudson, les ½NΘs au pays╗ anglophones et anglicans. Les colons amΘrindiens Θtaient aussi nombreux que les colons europΘens, ╔cossais des Highlands amenΘs par Selkirk pour la plupart. Les Autochtones s'adonnaient principalement α la chasse, pratiquant une agriculture de subsistance sur leurs fermes le long de la riviΦre, tandis que les colons de Selkirk se consacraient surtout α l'agriculture.
Ce dessin α la plume de Peter Rindisbacher prΘsente des colons typiques de la RiviΦre-Rouge dans les annΘes 1820. On peut voir un colon suisse, sa femme et ses deux enfants α gauche de l'image. Le colon allemand qui se trouve au centre faisait partie du rΘgiment licenciΘ de Meuron, recrutΘ au QuΘbec parmi les troupes de mercenaires de l'armΘe britannique aprΦs la guerre de 1812. Un colon Θcossais des Highlands ou un Anglais de la baie d`Hudson est assis du c⌠tΘ droit, et l'homme α l'extrΩme droite est un colon canadien ou mΘtis, peut-Ωtre un ancien de la traite des fourrures. La piΦce a un aspect caractΘristique, il y a peu de meubles et toute la cuisine se fait dans l'Γtre. L'habillement de chaque groupe prΘsente des ΘlΘments culturels distinctifs, en particulier les coiffures, les Θcharpes et la coupe des manteaux. Tous ont toutefois adoptΘ le mocassin amΘrindien.
Source: Division de l'iconographie, Archives publiques du Canada (C-1937)
