Raffinerie de Moose Jaw de l'Imperial Oil, Θpoque de la PremiΦre Guerre mondiale.
Avant la construction des principales raffineries, durant et aprΦs la PremiΦre Guerre mondiale, les opΘrations de raffinage et de stockage sont primitives. Le pΘtrole brut est souvent de basse qualitΘ et α forte teneur en soufre et le terme ½huile de dΘpistage╗ sert α dΘcrire les odeurs nausΘabondes Θmises par la combustion. L'essence brute de tΩte de puits provenant des gisements de Turner Valley est souvent non raffinΘe, ce qui fait que les premiΦres automobiles qui l'utilisent Θmettent des odeurs nocives et calent aussit⌠t que l'essence est vaporisΘe dans le carburateur.
Les premiΦres installations de stockage en vrac, comme celle de Moose Jaw ci-dessus, comptent ΘnormΘment sur les bΩtes de traite pour le transport des barils de pΘtrole en provenance de la gare de chemin de fer et α destination des premiers postes d'essence. L'un des premiers postes d'essence de l'ouest du Canada consiste en une pompe installΘe en 1907 au coin des rues Smythe et Cambie devant l'installation de stockage de l'Imperial Oil α Vancouver. En 1902, Imperial Oil inaugure α Calgary sa premiΦre installation de stockage en vrac. En 1909, elle possΦde quarante installations de distribution dans l'ensemble de l'Ouest canadien. └ l'Θpoque de la PremiΦre Guerre mondiale, le nombre d'automobiles au Canada atteint un demi-million, et l'essence se substitue au pΘtrole lampant en tant que principal produit des raffineries. Sa proportion par rapport α la production passe de 10 pour cent (en 1909) α 26 pour cent (en 1919).
Les barils que l'on voit sur cette photo sont en acier, α l'exception de celui qui se trouve prΦs de la brouette α l'avant-plan gauche. Avant 1910, les barils, habituellement en bois de chΩne, servaient le plus souvent au transport du pΘtrole lampant et de l'huile de chauffe. Ils Θtaient expΘdiΘs directement aux fermiers qui en prenaient livraison sur les voies de garage du chemin de fer et payaient un dΘp⌠t de 1,25 $ par baril. Ce montant Θtait souvent confisquΘ par dΘfaut Θtant donnΘ que les fermiers conservaient les barils pour s'en servir comme baquets, tubs ou rΘservoirs d'eau pluviale et mΩme pour confectionner des chaises. Avec l'introduction des barils en acier en 1911, le dΘp⌠t passe α 8 $, mais malgrΘ cela les barils demeurent difficilement recouvrables car les gestionnaires du service de commercialisation n'arrivent pas α persuader les vendeurs de les rΘcupΘrer.
Source: Archives publiques du Canada, collection Imperial Oil (PA 96423)