Puits de forage panarctique (gaz), Jackson Bay, au large de l'εle Ellef Ringnes (T.N.-O.), avril 1976.
Dans les prochaines dΘcennies, une grande partie du pΘtrole dont le Canada aura besoin viendra probablement du delta du Mackenzie, des εles de l'Arctique et de la mer, au large du Labrador et de Terre-Neuve. On a dΘjα commencΘ α faire des forages dans les εles arctiques au dΘbut des annΘes 1960 sous la direction d'entrepreneurs de Calgary, comme J.C. Sproule and Associates, Peter Bawden Drilling, et Dome Petroleum; cela a menΘ α la crΘation du consortium Panarctic Oil, le 27 mai 1966, qui a reτu un soutien substantiel et des encouragements du gouvernement fΘdΘral pour procΘder α des explorations; en 1981, 53 pour cent des actions du consortium Θtaient aux mains de Petro-Canada. Les premiers puits de la Panarctic Θtaient sur l'εle Melville; en 1982, cette sociΘtΘ avait forΘ 160 puits menant α des rΘserves de gaz estimΘes α quelque 504 milliards de mΦtres cubes. En se fondant sur ces puits d'exploration et de dΘcouverte, la Commission gΘologique du Canada a estimΘ que les rΘserves de gaz naturel dans les εles arctiques devaient Ωtre de 6,7 billions de mΦtres cubes. Par la suite, d'autres grandes compagnies pΘtroliΦres ont fait d'importants investissements dans l'exploration pΘtroliΦre de l'Arctique et Dome Petroleum est devenu un chef de file de l'exploration de la mer de Beaufort vers le milieu des annΘes 1970.
