L'image du foreur α l'Φre de la Turner Valley se prΘsentait comme celle d'un travailleur permanent, expΘrimentΘ, dans un environnementgΘographique relativement stable. Elie changea du tout au tout lorsque, aprΦs la guerre, l'industrie se dΘplaτa trΦs loin. Les Θquipes furent alors constituΘes de membres plus jeunes, qui, pour la plupart, Θtaient des ouvriers saisonniers comme des Θtudiants et des cultivateurs. Sous l'oeil expΘrimentΘ d'un contremaεtre de station de forage, ou ½tool push╗, ils travaillaient six semaines d'affilΘe puis avaient deux semaines de congΘ. Ils Θtaient diversement attirΘs par des salaires horaires ΘlevΘs, une bonne nourriture et un bon logement dans des camps modernes de roulottes, sans parler du dΘfi physique et de la mystique du foreur que l'industrie valorisait. Cette description romantique du travail du foreur dans les rΘgions lointaines apparaεt dans l'Imperial Oil Review en 1964:
Pour des hommes qui se soucient ni de cols blancs, ni d'horaires fixes, ni de transports automobiles organisΘs, ni de grands tapis de bureaux, c'est l'un des meilleurs mΘtiers. Heureusement qu'il y a de tels hommes car il n'existe pas de machine qui puisse grimper dans les tours comme il le font en s'accrochant, tant⌠t d'une main, tant⌠t de l'autre, pour manoeuvrer un tube d'acier de 90 pieds au-dessus du trou de forage. De mΩme aucun ordinateur ne peut appliquer brusquement une paire de pinces de 1 200 livres autour d'une masse-tige ou faire tourner ensemble deux longueurs de tubes filetΘs et reculer avec une agilitΘ de chat sur un palier de tour de forage glissant tandis que les moteurs grondent et que le tube s'enfonce dans le sol.
Cette Θquipe de forage de Royalite, largement ΘclaboussΘe de la boue du forage, change le tubage en appliquant les pinces au tuyau.
Source: Archives provinciales de l'Alberta, collection H. Pollard (P 1639)
