Les conditions de travail des travailleurs des chantiers de construction et d'entretien des voies ferrÄes se comparaient ê celles des autres travailleurs migrants de la rÄgion: longues heures, logement rudimentaire et salaire apparemment Äquitable jusqu'ê dÄduction des retenues pour le transport, la pension, les soins mÄdicaux et mÉme la location des couvertures. C'Ätait lê le lot ordinaire des ouvriers migrants de l'Äpoque, une partie du cycle annuel du travail, mais beaucoup d'immigrants de fraöche date se sont vus confrontÄs ê de semblables difficultÄs d'intÄgration ê la population active des Prairies lorsqu'il leur a fallu travailler pour couvrir les dÄpenses initiales ou satisfaire aux exigences pour l'obtention d'une concession.
AprÅs le tournant du siÅcle, la construction des voies ferrÄes principales et secondaires rendues nÄcessaires par l'expansion du secteur agricole a minÄ sÄrieusement les rangs des migrantsdisponibles; cependant certains travailleurs des opÄrations moissons Ätaient obligÄs d'accepter de travailler pour les compagnies de chemin de fer lorsque les emplois agricoles plus rÄmunÄrateurs ne se prÄsentaient pas ê l'automne, en raison du mauvais temps.
Sur cette photographie prise juste avant la PremiÅre Guerre mondiale, les travailleurs procÅdent au ballastage d'une voie secondaire en Saskatchewan.