Afin d'aider les employΘs α s'identifier α l'entreprise, les Θtablissements importants prirent l'habitude de tenir tous les ans des pique-niques ou des rΘunions sportives. Ces activitΘs sportives ou rΘcrΘatives Θtaient organisΘes pour le simple plaisir ou encore pour stimuler l'esprit de camaraderie ou Θtaient de vΘritables compΘtitions dont les vainqueurs recevaient des prix en argent. Une fois les Θpreuves sportives terminΘes, la compagnie servait de la nourriture et des rafraεchissements en abondance. Les cadres faisaient sentir leur prΘsence afin de recevoir les fΘlicitations des employΘs. Toutefois, lorsque la situation Θconomique devint mauvaise ou que les travailleurs songΦrent α se joindre α un syndicat, la compagnie mettait fin α ces largesses de faτon non Θquivoque.
Quels que furent les motifs de leurs employeurs, les travailleurs aimaient sans doute cette occasion de fraterniser avec leurs collΦgues et leurs familles. Des gens de tout Γge Θtaient prΘsents α ce pique-nique organisΘ en 1914 par le plus gros dΘtaillant de Regina, R.H. Williams, α l'intention de ses employΘs. On voit ici deux hommes boxer alors qu'ils sont debout dans des barils, forme de pugilat sans danger qui pouvait parfois Ωtre aussi dr⌠le que d'autres jeux de plein air, comme la b√che roulante ou la course en vue d'attraper un cochon enduit de graisse.
