Pour beaucoup de travailleurs des Prairies, les employeurs-exploiteurs, les maigres salaires et le travail saisonnier et dangereux restaient malgrΘ tout supportables; le grand mal, c'Θtait la solitude. Beaucoup Θtaient venus seuls et se sont retrouvΘs dans une rΘgion o∙ la population fΘminine Θtait plut⌠t clairsemΘe. Quelque temps aprΦs leur arrivΘe, certains faisaient venir leur amie ou leur femme et leurs enfants, mais entretemps, ils devaient se contenter de souvenirs et de la compagnie masculine. Bien s√r, tous n'Θtaient pas hommes α se contenter aussi facilement; dans ses divertissants ouvrages intitulΘs Booze et Red Lights on the Prairies, James Gray dΘcrit quelques moyens populaires pour passer le temps α la limite des grands espaces sauvages.
Les hommes cΘlibataires sans liens faisaient face α la situation du mieux qu'ils pouvaient tandis que les femmes cΘlibataires ne manquaient pas, elles, de prΘtendants. Ces jeunes dandys posant. devant le ½Hornet's Nest╗ avaient dΘcidΘ de faire connaεtre leur malheureuse situation. Le fait qu'ils rΘsident dans une tente montΘe prΦs de l'avenue H, entre la 17e et la 18e rue, α Saskatoon, donne une idΘe des conditions de logement des nouveaux arrivants dans les villes en pleine expansion des Prairies.
Source: Local History Department, BibliothΦque Frances Morrison, Saskatoon