La crise du logement Θtait particuliΦrement aiguδ dans les villes. Les familles qui ne pouvaient acheter ou louer une maison Θtaient souvent forcΘes de vivre dans des roulottes peu attrayantes, voire insalubres.
On incitait les propriΘtaires α louer une partie de leur maison, mais beaucoup profitaient de la situation pour entasser les locataires ou pour accepter des pots-de-vin. En vertu des rΦglements sur le logement en temps de guerre, certaines rΘgions du pays furent dΘsignΘes zones surpeuplΘes, et seuls ceux que l'on considΘrait comme travailleurs de guerre essentiels furent autorisΘs α s'y installer.
En vue d'attΘnuer la pΘnurie de logements, on introduisit partout au Canada les maisons prΘfabriquΘes. Il fallait huit heures pour assembler une maison comme celle que l'on voit ici, au co√t d'environ 2 800$. Si l'on commenτait le matin, on pouvait poser les derniers panneaux du toit l'aprΦs-midi.
