PrΘparation des peaux chez les Indiens de la tradition archa∩que maritime, et nΘcessaire α couture provenant de Port-aux-Choix (Terre-Neuve).
Les groupes appartenant α la tradition archa∩que maritime confectionnaient des vΩtements en peaux d'animaux, avec les outils que l'on voit sur cette illustration. On se servait du grattoir fait d'un os long (en bas) pour enlever les poils; la peau, placΘe sur un rondin, Θtait grattΘe avec le bord aiguisΘ de l'outil. Des instruments du mΩme genre, en fer, sont toujours employΘs dans les tanneries aujourd'hui. Le racloir fait d'une omoplate de caribou (en haut) servait α dΘtacher la chair et la graisse. On employait probablement des Θclats de pierre bien aiguisΘs pour tailler les peaux, que l'on cousait pour en faire des jambiΦres, des manteaux courts, des bottes, des moufles et probablement des coiffures. L'alΩne en os (au-dessous du racloir, α droite) pouvait servir α percer des trous dans la peau; pour coudre, on employait de fines aiguilles taillΘes dans des os d'oiseaux (α gauche, au-dessous du racloir), dont le chas mesurait souvent moins d'un millimΦtre de large; le fil Θtait en tendon de caribou. Au-dessus du grattoir se trouve enfin un Θtui vieux de 4 000 ans, qui contenait toujours des aiguilles lorsqu'on l'a dΘcouvert α Port-aux-Choix.