Avant la crΘation des services fΘminins, en 1941 et 1942, un certain nombre de femmes avaient travaillΘ comme fonctionnaires, en qualitΘ de commis ou de stΘnographes, au quartier gΘnΘral de la DΘfense nationale ou dans les bureaux des districts militaires, des stations navales et des gares aΘriennes de tout le pays. Cependant, une fois revΩtues de l'uniforme et soumises α la discipline militaire, elles se trouvΦrent plus Θtroitement α la disposition des forces armΘes. Le service les obligeait parfois α travailler de longues heures sans leur donner droit α la prime d'heures supplΘmentaires. L'une d'elles racontait plus tard que, chaque fois qu'un bataillon se prΘparait α partir, les ½filles╗, Θtaient rappelΘes aprΦs le souper pour travailler toute la nuit aux dossiers d'outre-mer des effectifs. Personne ne disait mot: on n'entendait ½que le claquement des machines α Θcrire╗, des douzaines de vieilles Underwoods. On voit sur cette photo des membres de la division fΘminine de l'ArmΘe Canadienne apprenant la dactylographie au Glebe Collegiate, α Ottawa, en 1943.
Source: Photographie de l'armΘe canadienne, Collection nationale de photographies, Archives publiques du Canada (Z-2267-5)
