D'aprΦs l'un des gouverneurs de l'εle Royale, les ennemis de la France auraient pu croire que Louisbourg avait un grand nombre de canons puissants avec lesquels repousser une attaque, mais personne ne pouvait s'en servir. Pour parer α cette ΘventualitΘ, on effectuait tous les dimanches des exercices de tir au canon, au moyen d'une piΦce fabriquΘe en France spΘcialement α cette fin, avant mΩme la crΘation, en 1743, de la compagnie des canonniers. Il se donnait α la caserne des cours portant sur la technique de l'artillerie, et des prix Θtaient accordΘs pour la prΘcision du tir α l'occasion des sΘances d'entraεnement hebdomadaires.
En plus de ces exercices de tir, les canonniers Θtaient chargΘs de nettoyer le magasin de l'artillerie, de tenir les aff√ts en bon Θtat, de dΘplacer les canons au besoin, de ranger les projectiles et de veiller α ce que la poudre reste bien au sec.