Juste en face de la prison, de l'autre cÖtÄ du corridor central de la caserne, se trouvait la chapelle de la garnison. DÄdiÄe ê Saint Louis - dont on voit aujourd'hui un portrait au-dessus de l'autel - la chapelle servit aussi d'Äglise paroissiale. ╦ Louisbourg, l'influence de la religion n'Ätait pas aussi forte qu'ê QuÄbec; bien qu'on e₧t dressÄ les plans d'une Äglise paroissiale, on n'en commenìa jamais la construction. C'Ätaient des membres de l'ordre des RÄcollets qui avaient la charge d'animer la vie religieuse de la garnison et de la ville. Il y eut en outre plusieurs demandes en vue de faire venir un prÉtre qui parle allemand, pour le bÄnÄfice des soldats catholiques du rÄgiment de Karrer.
Bien que la plus grande partie de l'assistance restët debout pendant les offices, des fauteuils Ätaient fournis pour les dignitaires comme le gouverneur et l'administrateur civil de la colonie. Deux des gouverneurs de l'öle Royale moururent dans la colonie et furent inhumÄs sous la chapelle. On y enterra aussi un des officiers de Louisbourg,Michel DeGannes, ainsi que le duc d'Anville (Jean-Baptiste-Louis- FrÄdÄric de la Rochefoucauld de Roye), parent de Louis XV, qui avait dirigÄ en 1746 une expÄdition infructueuse visant ê reprendre Louisbourg aux Britanniques. Le duc Ätait mort et avait Äte enterrÄ ê Chibouctou (Halifax), mais ses restes furent exhumÄs et transportÄs ê Louisbourg en 1749, lorsque les Franìais reprirent possession de la forteresse.
