Quoique Piopolis ait ΘtΘ fondΘ prΦs du rivage du lac MΘgantic au moins 30 ans avant que soit prise cette photographie, certaines routes du secteur Θtaient encore, au tournant du siΦcle, α l'Θtat de projet. Nous voyons ici une Θquipe, qui comprend un tout jeune garτon, surveillΘe par un prΩtre, en train de prΘparer pour l'ΘtΘ une route abεmΘe par l'hiver en arrachant les souches et les dΘbris et en creusant des fossΘs pour amΘliorer le drainage. Pour rendre cette route carrossable au printemps, il fallait la recouvrir de graviers, ce qui reprΘsentait un travail Θnorme en raison des moyens techniques rudimentaires qu'on utilisait α cette Θpoque pourtant proche de la n⌠tre. La construction des routes de colonisation subventionnΘe par le gouvernement Θtait de plus gΩnΘe par le fait que ces routes suivaient le tracΘ des limites des rangs et passaient α travers monts et marais, sans que la topographie du terrain soit prise en considΘration. Dans les zones de dΘpression, des billots Θtaient juxtaposΘs en travers de la route, ce qui donnait α la chaussΘe un aspect de ½planche α laver╗, qui non seulement Θtait trΦs rude, mais qui se dΘtΘriorait aussi trΦs rapidement.
Source: La SociΘtΘ d'histoire des Cantons de l'Est, Sherbrooke