Ce mode de dÄcoration sÄculaire n'avait aucune signification religieuse et n'Ätait habituellement pratiquÄ que sur les femmes. Le visage, les bras et les mains de la femme Ätaient ornÄs, un an environ avant son mariage, de dessins traditionnels. Il s'agissait d'un long travail qui pouvait se poursuivre un an ou deux aprÅs le mariage. Une amie ou une parente procÄdait aux tatouages en passant sous la peau un fil de tendon trempÄ dans le noir de fumÄe et passÄ dans une aiguille ê coudre en cuivre. Pour les points et pour certains dessins linÄaires, on n'utilisaient pas de fil, mais plutÖt un bëtonnet pointu en bois trempÄ dans le noir de fumÄe et qu'on introduisait par l'ouverture pratiquÄe avec une aiguille. On ne pouvait faire que quelques piq₧res ê la fois, car l'opÄration Ätait trÅs douloureuse.