Sur cette carte, il est possible de voir comment la population se distribue graduellement sur le territoire. En 1667, il n'y a que les terres qui entourent les villes de QuÄbec, Trois-RiviÅres et MontrÄal qui sont occupÄes, avec une concentration plus forte autour de la capitale car c'est la rÄgion la plus anciennement colonisÄe et la plus accessible. ╦ la fin du rÄgime franìais, il y a une ligne continue de peuplement depuis Kamouraska dans le Bas du Fleuve jusqu'ê Vaudreuil ê l'ouest de MontrÄal. PrÅs des villes, les terres s'Ätalent en profondeur, sur plusieurs rangs et on commence ê occuper les bords des riviÅres, telles que la ChaudiÅre, le Richelieu et l'Assomption. Les colons choisissent leur terre pour diverses considÄrations: facilitÄ de transport et possibilitÄ de faire la pÉche le long du fleuve; fertilitÄ du sol; proximitÄ des villes o¥ ils peuvent vendre leurs produits; et enfin, en gÄnÄral, ils prÄfÅrent ne pas trop s'Äloigner de leur paroisse natale o¥ ils ont des parents et des amis. Ce n'est pas le gouvernement qui construit les chemins ê cette Äpoque, mais les colons eux-mÉmes. Ils ont donc avantage ê ouvrir de nouvelles terres le plus prÅs possible des rÄgions dÄjê peuplÄes et amÄnagÄes.