En 1940, aprΦs dix ans de rΘcession, Calgary Θtait m√re pour une nouvelle vague de prospΘritΘ. Jusque-lα, la ville avait ΘvoluΘ en fonction de son r⌠le comme centre rΘgional de transport et de service. Cette photographie illustre bien l'importance continue du chemin de fer. On aperτoit la voie de passage du Canadien Pacifique qui s'Θtend en direction ouest. Au centre se dressent la gare et l'h⌠tel Palliser. Le choix de l'emplacement, qui Θtait Θgalement celui de la premiΦre gare, n'avait ΘtΘ fait qu'aprΦs m√re rΘflexion. La gare se trouvait presque au centre de la section 15 et, comme le prΘvoyait l'entente entre la compagnie de chemin de fer et le gouvernement canadien, le terrain d'un mille carrΘ qui s'Θtendait au-delα de la voie de passage, c'est-α-dire le reste de la section 1, appartenait aussi au Canadien Pacifique. Aussi, la compagnie ferroviaire pouvait dicter, tant directement qu'indirectement, la maniΦre dont le centre des affaires et le centre rΘsidentiel de la ville se dΘvelopperaient. Le commerce de gros se concentra le long des deux rues immΘdiatement au sud des voies ferrΘes (α g.), tandis que le commerce de dΘtail se regroupa dans un carrΘ de quinze rues au nord de la gare et de l'h⌠tel Palliser (α dr.). Le principal secteur rΘsidentiel partait du centre des affaires et s'Θtendait jusqu'aux riviΦres Bow et Elbow. Juste avant la PremiΦre Guerre mondiale, la construction de maisons avait commencΘ au nord de la riviΦre Bow (on en voit quelques-unes en haut α droite); mais sauf pour un bref sursaut au milieu des annΘes 20, le projet avait fait long feu. On ne peut voir sur la photo la partie qui s'Θtendait α l'est sur environ deux milles pour fusionner avec un secteur industriel, qui comprenait une raffinerie de pΘtrole, des parcs α bestiaux, des conserveries ainsi que d'autres entreprises liΘes α l'agriculture. On remarquera le peu de circulation dans les rues.
