Il fallait deux ouvriers pour travailler avec cette presse, un pour encrer, l'autre pour le papier. Parfois, on employait un apprenti pour enlever les feuilles imprimΘes et les mettre α sΘcher. Le premier ouvrier encre la forme (n) avec des tampons; c'est une opΘration trΦs dΘlicate. Le deuxiΦme a placΘ une feuille de papier humide sur le ½tympan╗ matelassΘ (o) et s'apprΩte α plier la ½frisquette╗ (p), pour masquer le papier, le maintenir en place et Θviter les taches. Lorsque la forme est encrΘe, il plie l'ensemble sur les caractΦres, tourne la manivelle placΘe sur le cotΘ de la presse afin d'amener le tout α mi-chemin sous la platine, empoigne la barre courbΘe (k) avec sa main gauche, la tire vers lui jusqu'α ce qu'il puisse l'atteindre avec la main droite pour la tirer avec force le plus loin possible. Ce mouvement entraεne la rotation de la vis (g) dans la barre (c) et force l'axe sur le centre de la platine. Le guide (h) empΩche la platine de pivoter. Le pressier ramΦne ensuite la barre α sa position de repos, avance la deuxiΦme partie du marbre sous la platine et rΘpΦte l'opΘration pour achever l'impression de la feuille. Une bonne Θquipe de pressiers pouvait imprimer 250 feuilles α l'heure.
