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Text File  |  1996-06-20  |  3KB  |  17 lines

  1. VÉtements, vers le milieu des annÄes 1840 et au dÄbut de 1850.  
  2.  
  3.      La robe de soie que l'on voit ici a ÄtÄ portÄe ê Dundas (Ontario); elle se compose d'un long corsage en pointe et d'une jupe en forme de cloche typique des annÄes 1840. Les corsages Ätaient maintenant garnis de baleines sur le devant, au milieu, et sur les cÖtÄs, ê l'endroit des coutures. Ces baleines Ätaient cousues dans la doublure et comprimaient la cage thoracique. Les robes de cette Äpoque pourraient souvent aller ê une jeune fille moderne, pour les Äpaules et la taille, mais elles seraient trop Ätroites de poitrine.
  4.  
  5.      Les manches ouvertes sont venues ê la mode vers 1844 et se sont Älargies d'annÄe en annÄe. On les portait avec des sous manches de mousseline blanche et parfois un col assorti. Cette paire-ci est de fin coton tricotÄ. Le dÄcolletÄ est garni d'une berthe. Elle paraöt plissÄe, mais elle est faite en rÄalitÄ de biais de soie qui se chevauchent les uns les autres. Le dÄcolletÄ et les longues manches se portaient dans les soirÄes sans cÄrÄmonie.
  6.  
  7.      Les chëles accompagnaient obligatoirement la tenue de sortie dans les annÄes 1840-1850. Ce chële de NorvÅge a ÄtÄ envoyÄ de Norfolk ê une branche de la famille Ätablie au Canada Ouest.
  8.  
  9.      La robe de taffetas Äcossais du dÄbut des annÄes 1850 vient de Kingston. Le corsage donne un effet de jaquette comme c'Ätait la mode ê la fin des annÄes 1840. Il se ferme sur le devant avec des agrafes; les boutons sont purement dÄcoratifs. Les manches de dessous, assorties, y sont fixÄes.
  10.  
  11.      Les jupes Ätaient faites de panneaux de tissu d'une seule piÅce et doublÄes. Les instructions du temps nous apprennent que les panneaux des jupes Ätaient d'abord cousus ensemble puis, ceux de la doublure. La jupe et la doublure Ätaient ensuite cousues ensemble tout autour de l'ourlet, puis ajustÄes ensemble autour de la ceinture. Il fallait rÄpartir l'ampleur et le procÄdÄ utilisÄ, le ╟montage╚, rappelle la prÄparation des plis pour faire des smocks. Les plis Ätaient tracÄs serrÄs ensemble les uns contre les autres et fixÄs par des points aussi rapprochÄs que possible au corsage ou ê la ceinture. Ce genre de fronìage Ätait moins volumineux qu'un fronìage ordinaire. On arrondissait l'ourlet en prenant des mesures de haut en bas ê partir de la ceinture. Cette robe est antÄrieure ê l'invention de la crinoline, aussi fallait-il de nombreux jupons pour que la jupe puisse s'Äpanouir. Comme de nombreuses robes des annÄes 1850 et 1860, celle-ci a deux corsages. Le corsage du soir a des manches courtes et un grand dÄcolletÄ garni d'une berthe comme celle de la robe de 1840. âgalement comme la plupart des robes de la pÄriode prÄcÄdente, celle-ci s'ouvre dans le dos.
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  13.      Source: Royal Ontario Museum  
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