Tenues de soirΘe et de ville dans les annΘes 1890.
La robe portΘe α Toronto vers 1894 est faite de soie α nervures Θpaisses garnie de velours et de broderie de perles. Elle Θvoque la silhouette α la mode du milieu de la dΘcennie 1890-1900 lorsque les femmes tentaient en serrant Θtroitement leur corset, de conserver une taille de 18 pouces. TrΦs peu y parvenaient, mais les larges manches aidaient α donner l'illusion d'une taille fine. Le corset fortement baleinΘ, s'ouvre sur le devant, le c⌠tΘ droit passant par-dessus le c⌠tΘ gauche et s'attachant avec des agrafes et des oeillets dissimulΘs. La jupe est α godets et tombe en plis dans le dos. La robe a un empiΦcement assorti garni d'un haut col qui s'ajuste α l'intΘrieur de l'encolure, et une paire de manches jusqu'aux poignets qui s'attachent sous des manches bouffantes. Comme nous l'avons vu, cette sorte de toilette que l'on pouvait adapter α la ville et aux soirΘes, Θtait devenue α la mode au cours du siΦcle. La robe Θtait faite par Wm. Stitt and Company, une des deux meilleures couturiΦres de Toronto. L'autre Θtait O'Brien's qui faisait aussi de la haute couture.
Le costume de tweed montre la manche α gigot du milieu des annΘes 1890. Les jaquettes comme celles-ci, sans fermeture, Θtaient appelΘes des blazers. Les plis de la jupe α godets sont disposΘs dans le dos pour y rassembler l'ampleur. Le costume est ornΘ de soutache de soie. Il Θtait portΘ avec une blouse de style masculin α col haut, un noeud de cravate, et une large ceinture. Un petit chapeau coquin, peut-Ωtre de paille α fond plat, comme un chapeau d'homme mais plus petit, mettait sans doute la touche finale α l'ΘlΘgance de cette toilette.
