Cette ΘlΘgante robe de soie a ΘtΘ portΘe α MontrΘal vers 1882. Elle a peut-Ωtre ΘtΘ confectionnΘe α MontrΘal, mais α cette Θpoque, de nombreuses femmes riches voyageaient et faisaient leurs achats α l'Θtranger et aux ╔tats-Unis.
Dans les annΘes 1870, on a pris l'habitude d'employer deux couleurs ou plus, ou bien deux tissus ou plus, et cette robe montre comment on s'y prenait pour les assembler, ainsi que plusieurs sortes de garnitures. Le corsage α basques Θtait ajustΘ, doublΘ et baleinΘ. Le dos se prolonge en une queue de morue. Le devant du corsage est du mΩme tissu que le dos. La coupe en est compliquΘe, le devant et le col α crevΘs et α pattes sont d'un seul morceau, l'encolure est garnie d'une ruche de dentelle.
La jupe est α godets et la jupe de dessus, qui y est cousue, s'ouvre devant. Notez les mΘdaillons de soutaches formant volutes; ils ornent aussi les bordures de la jupe de dessus sur le devant. La jupe est doublΘe pour l'Θtoffer et on y a cousu une ½balayette╗ pour protΘger l'ourlet de la poussiΦre.
On gardait les robes dans toute leur fraεcheur en les aΘrant et en les brossant soigneusement. Le nettoyage α sec tel que nous le connaissons n'en Θtait encore qu'α ses dΘbuts, mais de nombreux journaux fΘminins indiquaient diverses mΘthodes pour enlever les taches. Les dessous de bras de coton, de peau de chamois et de caoutchouc s'employaient depuis les annΘes 1830.