Ces ΘlΘgantes robes de soie sont α la mode des annΘes 1750 α 1780; elles pourraient aussi bien Ωtre faites de laine ou de coton. Les corsages ajustΘs se portaient sur des corsets fortement baleinΘs. Des volants Θtroits tuyautΘs ou un fichu de mousseline donnaient une derniΦre touche d'ΘlΘgance aux dΘcolletΘs; les manches garnies de ruchΘs s'arrΩtaient aux coudes. Vers 1770, on a commencΘ α porter de larges manchettes comme celles que l'on voit sur la robe rose. Le dos du corsage Θtait, soit ajustΘ comme celui de ces robes-ci, ou bien garni de deux larges plis creux qui partaient d'un empiΦcement sous le cou et tombaient jusqu'au bas de la jupe. Vers 1770, apparut une nouvelle mode; la jupe Θtait cousue au corsage α petits plis. C'est ainsi que la robe rose est faite.
Les sous-jupes Θtaient assorties α la robe ou bien Θtaient de soie ouatinΘe pour l'hiver, comme celle que l'on voit avec la robe de soie brochΘe. Par la suite, on les fit de tissus diffΘrents comme celle de soie rayΘe α volants qui accompagne la robe rose. Cette robe pouvait Ωtre portΘe dΘployΘe jusqu'au sol pour former une traεne ou retroussΘe pour montrer le bas de la sous-jupe. Les jupons Θtaient portΘs sur des cerceaux arrondis jusque vers 1780. Pour les rΘunions ΘlΘgantes, on portait des jupons garnis de cercles qui faisaient bouffer les jupes sur les hanches et qu'on appelait des paniers. Le MusΘe McCord possΦde une trΦs belle robe α paniers qui a ΘtΘ portΘe α MontrΘal.
Le principal sous-vΩtement, en dehors du corset, Θtait une longue chemise. Elle servait α la fois de chemise et de jupon. On portait rarement des pantalons.
Aux environs de 1770, les hautes coiffures ont connu une grande vogue. Elles Θtaient composΘes la plupart du temps de faux cheveux et fortement graissΘes pour les maintenir en place puis poudrΘes de blanc. └ Halifax, MontrΘal et QuΘbec, seules les dames α la mode les portaient, et seulement dans les grandes occasions. Pour bΓtir de tels Θchafaudages, il fallait un coiffeur spΘcialisΘ. La plupart des femmes portaient leurs cheveux en chignon dans le cou.
Source: Nova Scotia Museum et Royal Ontario Museum
