Il faut comparer cette vue par James Duncan de la partie ouest du port avec celles de 1832 et 1839 (voir les diapositives numΘros 6 et 7). On y relΦve des changements. Les vapeurs sont maintenant plus nombreux, mΩme si les voiliers manifestent toujours leur prΘsence. La faτade de la ville, face au fleuve, a bien changΘ. Elle s'est garnie de nombreux Θdifices α quatre ou cinq Θtages, abritant les bureaux et entrep⌠ts des importateurs. Le principal procΘdΘ d'emballage des produits α l'Θpoque est le tonneau, que l'on aperτoit ici et lα. └ droite, est reprΘsentΘe l'εle Sainte-HΘlΦne avec les baraquements qui abritent la garnison britannique.
Cette lithographie nous permet Θgalement de voir le port en pleine activitΘ. Les charretiers, dΘcriΘs par l'administration municipale mais nΘanmoins indispensables au trafic des marchandises, y sont trΦs actifs. De nombreux travailleurs sont occupΘs de faτon saisonniΦre par ces activitΘs: outre les charretiers, on y emploie des journaliers comme dΘbardeurs, des tonneliers et d'autres hommes de mΘtier. Les voyageurs et immigrants participent Θgalement α l'activitΘ sur les quais. On voit α l'avant-plan une famille d'immigrants qui attend sans doute de partir vers le Haut-Canada; le port est Θgalement bordΘ d'auberges destinΘes α cette catΘgorie de voyageurs.